Réussir implique qu’il y a quelque chose à relever.
L’idée de la réussite sociale je l’appellerai la réussite en bon compétiteur.
Il nous est inculqué que si certains réussissent d’autres échouent et ainsi une course à la réussite se met en place chez tout le monde dès le plus jeune âge.
En soi, réussir quelque chose qui nous plait dans notre vie est tout à fait sensé.
L’impair est de traduire la réussite par le fait d’arriver « au sommet » autrement dit par le fait d’avoir gravi tous les échelons et en d’autres termes s’être assis sur les autres, ceux qui n’ont quant à eux pas réussi…
L’idée de réussir contrairement à ce qui est admis ne peut être vertical, social ni même hiérarchique. Elle est propre à chacun et doit être dynamique, à savoir intégrer des étapes de réussite permettant de rejoindre à terme la réussite escomptée.
Réussir peut-être, pour l’un, de parvenir à voyager dans le monde, réussir pour l’autre sera de soigner des animaux, enfin réussir pour un autre sera d’élever ses trois enfants.
Il n’y a pas de lien ni de comparaison à faire entre la réussite de l’un et la réussite de l’autre car c’est tout bonnement personnel.
Ainsi, la réussite véritable est cette capacité à accéder par des réussites en étapes (incluant des échecs) là où nous avons décidé de nous rendre en accord avec notre destinée. Cela est véritable car avant tout le cheminement est personnel et connecté sur les deux plans : spirituel et de réalisation matérialisée par nos actions.
C’est donc le chemin à emprunter, ton chemin qui doit faire vœu de réussite pour l’être unique que tu es. Tu ne peux pas tout vivre et tu n’as pas tout à vivre ; seulement les expériences qui te font à toi plaisir et grandir. Le reste n’a aucune importance, de simples jeux d’égo empruntés sur des héritages révolus.
Bon chemin !