Traditionnellement, en tant qu’enfant, on nous demande de faire vite dans le sens remplir vite une tâche et ainsi obtenir la bonne réponse auprès du professeur.
En tant qu’adulte cela se traduit par remplir une tâche, une mission donnée par son employeur ou soi-même et si possible dans les meilleurs délais.
C’est la notion de performance continue qui coince car souvent prendre son temps ou encore mieux prendre le temps permet de véritablement vivre la chose, aller au bout des choses et ainsi sur le plan personnel en être véritablement nourri.
Toute expérience nouvellement vécue requiert un temps d’intégration par la suite qui dans nos sociétés modernes est incompris donc évincé or celui-ci est important.
C’est le moment où le salarié souffle, s’oxygène, intègre, reprend des forces pour reposer son focus sur une nouvelle tâche. A ne pas comprendre ce temps de pause inhérent au succès on fait des employés des machines sans pauses ni délais. Ou également, nous nous forçons comme indépendant à ne pas écouter notre propre rythme naturel.
L’essoufflement coûte donc cher à la personne dans sa vie en général de manière chronique et cet essoufflement général coûte cher à la société car cela crée une perte de productivité et un gonflement des frais santé à moyen et long terme.
En faite il s’agit de faire les choses en l’instant, ne pas vouloir compresser le temps, donc ne pas faire contre le temps mais avec, à savoir non pas un ennemi mais créer une alliance action – temps.
En ce sens-là on crée et on souffle en même temps et on en finit avec les coups de bambou où nous sommes incapables de relever la tête.
La machine fonctionne non pas à plein régime mais à son régime à savoir à son rythme naturel et en ce sens-là, il en résulte moins de dégâts collatéraux à tous les étages.
Ainsi il est préférable d’accepter de prendre le temps nécessaire plutôt que de générer à terme un contre-temps défavorable pour l’ensemble des acteurs vivant en société.
Souffler ne signifie pas rien faire, souffler signifie se régénérer tout en intégrant ce qui vient d’être vécu.
Ainsi, nous avons besoin parfois de ne rien faire, nous ne faisons pas rien, nous renouvelons notre énergie pour ensuite reposer notre focus pour trouver un chemin à nouveau nourrissant pour notre propre réalisation.
Je ne fais pas rien, j’intègre pour passer à autre chose que je choisirai en conscience.
Marc