Dans la vie, très souvent, par sécurité nous avançons en privilégiant des terrains connus.
La part de doute, d’inconnu doit s’élever à 25%.
Sinon quoi ? Sinon nous n’apprendrons rien. Autrement dit, nous vivrons une expérience nouvelle, oui, mais sans véritable intérêt car elle ne nous apportera pas de nouvelles ressources.
Le choix implique de taire certaines de nos peurs immobilisantes et ainsi emprunter des chemins plus risqués.
Le risque ne signifie pas tout plaquer et ne plus disposer de ressources afin de vivre. Le risque signifie avancer sur un chemin qui permet la nouveauté, l’ouverture pour soi.
Ce chemin apprenant nous en ressentons la peur et en même temps nous l’adorons car il nous permet de rejoindre de nouveaux horizons.
L’humain est ainsi fait, la plupart du temps il se contente de refaire des boucles bien que le paysage ait changé.
Il est donc important de ressentir ce frétillement interne qui fait écho à notre vulnérabilité tout en marchant sur son chemin. Nous sommes ainsi certain que nous vivons de nouvelles expériences et nous en récoltons les fruits à la suite de notre avancée.
Cela signifie savoir jauger le facteur risque car si ce dernier est trop important nous nous sentirons alors trop en insécurité ce qui peut nous figer comme un lapin ébloui par les phares d’une jeep ou bien nous ne ressentirons pas la joie de vivre ces expériences car trop éloignées de notre fondation (capacités disponibles intégrées).
L’équilibre est donc très important entre la part d’inconnu et notre part de maîtrise et ce savant dosage doit être orienté vers un chemin le plus directe à notre propre réalisation. C’est-à-dire celui que nous écoutons intérieurement et que nous décidons en conscience de vivre ; si possible empruntant des expériences de jouissance !
Bon après-midi à tous !
Marc