Il est très impliquant finalement de développer sa vie à partir de soi.
Il y a toujours une possibilité moins impliquante, finalement moins insécurisante de vivre sa vie sur des chemins déjà ouverts, battus, connus et validés par les autres ou la société de manière générale.
En fait, partir de soi, générer sa vie depuis ses propres désirs n’est pas si aisé.
En effet, cela reviendrait à indiquer que le regard des autres n’a pas de poids sur nous ou encore que le fonctionnement des autres ne nous fait pas vaciller dans l’unique but d’exister à leurs yeux, aux yeux de tous, ne pas être seul, ni rejeté ou encore obtenir ce sentiment viscéral d’être accepté ; vaste sujet…
Il reste pour autant tout à fait important de s’écouter et depuis cet endroit, en son centre, en son sein de créer.
Créer quoi ?
Sa Vie c’est-à-dire accepter les expériences qui sont les siennes, les vivre, les traverser parfois la peur au ventre plutôt que de s’accouder par facilité sur les expériences déjà vécues par d’autres. Rester sur son axe, dans son alignement, braver les regards extérieurs, les pensées implicites des autres, revisiter ses schémas hérités pour enfin créer en son sein, en sa vie, en toute liberté.
Tout un périple de courage pour être soi, s’exprimer au monde en ce sens et que ses actions soient en accord avec sa destinée.
Je pense que le plus complexe est d’accepter d’être seul, que c’est aussi son « seul chemin » c’est-à-dire son chemin à soi, l’aspect unique d’être soi, refuser d’emprunter ne serait-ce qu’un bout du chemin des autres signifie avoir la confiance suffisante pour emprunter le sien peu importe les peurs que cela remonte à la surface.
Le courage d’être soi signifie marcher tout droit sur le périple de sa destinée et ainsi se réaliser. Non pas via des zigzagues mais bien sur son axe, son alignement qui est le sien. Nous ne sommes pas les autres, les autres ne sont pas nous mais nous cheminons tous ensemble et notre union crée la destinée de l’humanité.
C’est l’unicité de chacun qui alimente la beauté du monde et doit ainsi s’exprimer afin de nourrir aussi bien l’individu que le collectif.
Marc
